Sarclo, ou Sarcloret, de son vrai nom Michel de Senarclens, fils de Jean de Senarclens, est un auteur-compositeur-interprète suisse francophone, né à Paris le 17 juin 1951. Ses chansons portent un regard humoristique, tantôt tendre tantôt féroce, sur la vie quotidienne. On peut le rapprocher de Renaud. Sarclo, après avoir obtenu un diplôme d'architecte, et après un peu de théâtre dans son adolescence, passe rapidement à la guitare puis à la chanson. Il commence par chanter Bob Dylan dans les bistrots de Lausanne, et y découvre que faire rire le public lui convient. D'abord cyniques, ses chansons prennent parfois un tour plus tendre. Il se produit sous le nom de Sarcloret à partir de 1979. Bien que le public commence à le suivre, le manque de producteurs en Suisse pousse Sarclo à créer sa propre maison de production : « Côtes du Rhône ». L'album « Les plus grands succès » de Sarcloret paraît en 1981.
Sa première partie lors de la tournée de Renaud en 1996 le fait découvrir du public français. Le disque Michel et Denis jouent à Paris est enregistré lors de cette tournée. Il reçoit le Prix Brassens en 1990, le Prix Miroir de la Chanson Francophone en 1999 et le Grand Prix du Festival de l'Humour de Saint-Gervais en 2000. Ses concerts et ses disques renouvellent son répertoire : les réorchestrations et les accompagnateurs diffèrent à chaque fois. Il a pu ainsi croiser Daniel Mille à l'accordéon, Denis Margadant ou Bob Cohen à la guitare, ainsi que Simon Gerber ou Le bel Hubert plus récemment. Depuis 2007, il se produit à nouveau sous le nom de Sarcloret, pour cause d'homophonie jugée fâcheuse avec le diminutif du président français en exercice, Nicolas Sarkozy. Toujours producteur de ses disques, il sort à l'automne 2012 un album intitulé "Gueuler partout comme un putois", réalisé par son ami Napoleon Washington.
Loïc Lantoine adore Dylan découvert du temps où il écoutait des américaneries. Premier point commun avec Sarclo qui le chantait dans les bistrots de Lausanne à ses tout débuts. Et retour à la case départ sur son dernier album "Gueuler comme un putois" où il chante un hommage à Dylan:
Et Loïc Lantoine adore Sarcloret, ses textes et tout et tout. Et puis François Pierron aussi, qui accompagne même le chanteur sur certains concerts. C'est d'autant plus facile quand Sarcloret passe le même jour que les Loïc Lantoine, ou qu'un spectacle des musiques à ouïr où les deux compères jouent ... Spectacles en connivence ... entre copains ...
Sarclo et François Pierron à Fresnes
lors du concert des étrangers familiers du 14 octobre 2012 Derrière la barre du micro, c'est François.
Pour la sortie de l'album "J'ai Changé", les Loïc Lantoine font 3 dates parisiennes aux 3 Baudets, les 25, 26 et 27 avril 2013. Sarcloret fait la première partie de la dernière date, que voici en quasi intégral :
Il est un peu à la chanson ce que Richard Bohringer est au cinéma : un écorché vif, un poète amoché au verbe haut et fort, un gars à la voix râpeuse. Loïc Lantoine est un rare dans la chanson française. On l’avait découvert, il y a 5 ans, en duo avec son complice François Pierron. Un duo aujourd’hui enrichi de deux belles âmes : Phil aux guitares et Jo qui manie aussi bien la clarinette que le banjo. Une chanson dans la tradition du verbe et la liberté de l’impro. Chanson dite, faite de chair et de frissons, de regards enflammés et de rêves qui restent à quai. Une écriture magnifique, réaliste et imagée à la fois, portée avec ferveur, panache et sensibilité. Il faut voir le bonhomme vous embarquer dans le vertige de ses mots, lèvres généreuses, cœur gros comme ça et ces bras, ces bras ouverts sur le monde… On ne ressort jamais indemne d’un concert de Lantoine, jamais.
« Sarcloret est la plus belle invention suisse après le gruyère »… ce n’est pas nous qui le disons mais Renaud, parlant de celui qui, depuis le début des années 80, a accouché d’un des plus beaux répertoires de la chanson francophone mais aussi l’un des moins connu. Il faut dire que Sarcloret n’est pas consensuel. Expert en humour froid servi chaud, cynique et tendre, il dérange, grossit à la loupe notre quotidien, balance des drames entrecoupés de rigolades et de proverbes acides. Seul en scène avec ses guitares et ses épitaphes maison inscrites sur des pierres tombales et projetées, Sarcloret est délicieusement barjot, insolent et touchant !
Les gens peuvent tout savoir de moi à travers mes chansons - s'ils savent où regarder A 20 ans, Robert Allen Zimmerman quitte son paisible Middle West pour New York. Très influencé par Woodie Guthrie et Little Richards, il se fait vite remarquer dans les clubs de Greenwich Village. Séduite par les textes poétiques et la voix nasillarde de l'homme à l'harmonica, Joan Baez lui propose de la suivre en tournée. L'album 'The Freewheelin Bob Dylan' en 1964 le propulse au rang de porte-parole d'une génération, voire de prophète pour certains. 'Blowin' in the Wind', titre phare de l'album, deviendra l'hymne des luttes pour la liberté. Figure emblématique du folk, Bob Dylan mortifie les puristes lorsqu'il électrifie sa guitare accompagné de The Band en 1965. En quarante ans de carrière, il n'a de cesse de bousculer ses fans et se joue de son personnage. L'éclectisme de ses albums en fait un musicien tour à tour folk ('The Times They Are-A Changin'), folk rock ('Highway 61 Revisited'), country ('Nashville Skyline') ou rock ('Blood on the Tracks'). La période 1974-1989, toujours prolifique, peut décevoir. En 1997, Bob Dylan revient en force avec 'Time Out of Mind', retour confirmé par 'Love and Theft' en 2001, qui reçoit d’ailleurs le prix du Meilleur album folk aux Grammy Awards. En 2003, Bob Dylan se diversifie et coécrit le scénario du film 'Masked and Anonymous', dont il joue le rôle principal. En 2005, Martin Scorsese lui consacre un film biographique, pour lequel le chanteur produit un double album, 'No Direction Home'. En 2006, 'Modern Times' clôt la trilogie entamée avec ‘Time Out of Mind'. Plus qu’un musicien, Bob Dylan reste l’emblème de toute une époque.
Loïc Lantoine est fan de Dylan, depuis l'époque où il écoutait essentiellement, comme tout le monde, des américaneries. Il a ce goût en commun avec Sarcloret, un autre de ses 50 000 milliards de copains.
Bob Dylan en palindromes inversés ..... ce mec est fou !