Fils d’immigrés bretons en région parisienne,  Yannick Le Nagard est né à Dieppe en 1966. Le jeune Le Nagard rêve de devenir footballeur, mais il jouera les bons élèves à l’école de la République et tâtera  des joies de la vie en entreprise (ingénieur dans le bâtiment). Réflexion faite, à l'âge de 20 ans il décide de se consacrer  aux plaisirs de la scène et commence à écrire à 22. Il se produit depuis 1994 dans les petits lieux de la capitale comme Le Limonaire. En 1997 il sort son premier album "C'est bien cruel ... mais c'est la vie".

C’est en janvier 94 que Yannick Le Nagard s’en vient présenter ses premières chansons sur scène. Du Limonaire au Picardie, du Loup du Faubourg à l’Ailleurs, il forge patiemment et sûrement son répertoire. Il y affine une remarquable aisance scénique et y affirme son style, simple, direct et original.
Très vite, il multiplie les premières parties :
Joyet & Rollmops, Leprest, Juliette, Sarclo, Romain Didier, mais aussi Jane Birkin, Nicolas Peyrac, les Escrocs, Victor Racoin,... En février 99, Guy Béart l’invite à chanter au cours de son spectacle à Bobino.

Il participe à de nombreux festivals, dont :
Artigues en 1997, Festival de la Sorgue (84) et Avignon-OFF en 1998, Y’a d’l’air dans la chanson (St-Etienne) et les Soirs d’été (Le Mans) en 1999, le Festival de Marne en 2000, Cafés, Théâtre et Cie (scène nationale du Parvis à Tarbes), CHORUS des Hauts-de-Seine, Charleroi-Chansons et Chantons Français (Bruxelles) en 2001, à nouveau Chorus et Chantons Français en 2002, l’Estival de Saint-Germain-en-Laye en 2003, l'été de la chanson (Annecy) et le festival de Langlade (48) en 2004.

Au printemps 2001, il assure pour 26 représentations la 1ère partie du spectacle Porte de Montreuil à l’Européen (Paris XVII). Chaque soir, en 20 minutes chrono, il ravit les 300 spectateurs par son humour, sa justesse et sa générosité.
De Lille (Biplan) à Dax et de Nîmes (théâtre du Beau Parleur) à Nancy, en passant par le Puy-de-Dôme (La Baie des Singes à Cournon) et la Corse (Musicales de Bastia 99), il sillonne désormais la France tout au long de l’année, tout en restant fidèle aux petits lieux parisiens, au premier rang desquels il met le Limonaire, irremplaçable maison-mère.

 
"Tes baisers" au Limonaire le 27 janvier 2008

"Borborygmes" au Limonaire le 27 janvier 2008

"J'apprends la trompette" au limonaire le 27 janvier 2008

"A la défense" au Limonaire le 27 janvier 2008

Pour le spectacle Chansons pour les gens il s'associe avec Yannick Delaunay et Jean Dubois, ce spectacle donne lieu à la sortie d'un disque compact.
En 2001, il sort son deuxième opus "Encore un chef d'œuvre". Et en 2004 "Vous êtes jeune ... C'est bien, continuez !"

 
Ses chansons sont à la fois des bijoux poétiques et musicaux, et une féroce critique sociale :
 "Dans le pouvoir,
C’est comme dans le Roquefort
C’est le plus pourri qui est le plus fort
Si vous voulez mon opinion
Moi je préfère l’oignon
Parce que l’oignon ça coûte pas cher
Et quand on veut puer de la gueule
Autant que les pontes des ministères
Ça fait largement l’affaire ..."


(Extrait de la chanson Moi je préfère l’oignon
de l'album "Encore un chef d'oeuvre)
 
Discographie
1997 : C'est bien cruel… mais c'est la vie

1998 : Jean Dubois, Yannick Le Nagard, Yannick Delaunay : Chansons pour les gens

16 ans après, et pour fêter les 10 ans de Puce et Compagnie, 
le trio remonte sur la scène de l'Annexe à Ivry


2001 : Encore un chef-d'œuvre
 
Yannick Le Nagard en duo avec Nicola Reggiani
Encore un chef d'oeuvre - Rheureux.


J'ai rien fait aujourd'hui

2004 : Vous êtes jeune… c'est bien, continuez !

Les bonnes manières

Eloge de la cuite

Hôtel péripérique
 

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Mon Côté Punk reprend la chanson "Hong Kong" de Yannick le Nagard sur son album éponyme.
 
Hong Kong
Extrait de "Encore un chef d'oeuvre" (2001)
Depuis la douce nuit
Où j'avais vu le jour
Je n'avais pas quitté
Ma Marseille d'amour
J'y faisais mes affaires
Rien de bien malhonnête
Juste un peu trafiquant
Vaguement proxénète

Version Yannick Le Nagard

 
Un jour une de mes filles
Qui n'aimait plus mes caresses
Me dénonça. Bien vite
J'eus la police aux fesses !
J'ai dû fuir en laissant
Ma fortune à la banque
Mon maillot de l'O.M.
Et mes boules de pétanque


Version Mon Côté Punk

Mais heureusement
J'ai trouvé un refuge
À l'autre bout d' la Terre
Qui bien souvent
Me rappelle les accents
De ma belle Canebière
 
Hong Kong, Hong Kong
C'est un peu la Provence chinoise
Hong Kong, Hong Kong
C'est autre chose que la Seine-et-Oise
On mange autant de riz qu'en Camargue
On magouille presque autant qu'à Toulon !
Hong Kong, Hong Kong
Hong Kong !
 
Côté population
Ça m'a pas trop changé
Ici, comme chez nous
Y a plus qu' des estrangers
Ils rigolent pour un rien
Ils ont tous la jaunisse
À croire comme nous
Ils naissent dans le pastis !
 
Si loin de mes cyprès
De mon vieux port de pêche
Je pleure bien parfois
Les moules à l'escabèche
J'erre parmi les buildings
Et quand je les regarde
Je crois voir tout là-haut
Notre-Dame de la Garde
 
Qui m' dit tout bas :
« Tu devrais te sentir
Comme chez toi dans ces lieux
Ne dit-on pas
Qu'en Chine, comme à Marseille
C'est l'empire du milieu ? »
 
Hong Kong, Hong Kong
C'est un peu la Provence chinoise ...
 
Mais quel est ce doux bruit
Que j'entends ? C'est peut-être
Le chant mélodieux et strident
Des cigales
Non, c'est l'aéroport international
Dont les pistes se trouvent à moins de trente mètres
De ma fenêtre
 
Hong Kong, Hong Kong
C'est un peu la Provence chinoise ...
 
This is the Hong Kong song





















































 



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