A six ans, Anael découvre le solfège au conservatoire. A sept, elle choisit la guitare et apprend les classiques… A 13 ans, elle compose ses premières chansons. Des mélodies mélancoliques et dépouillées, une voix douce et fragile, des mots cinglants, mélange détonnant qui fait remonter en nous des émotions que l'on croyait bien enfouies.
Mon fagot (acoustique), cette chanson sera sur l'album Silence avec la contrebasse de François Pierron
Parallèlement à sa création musicale, elle s’adonne à sa seconde passion, son deuxième exutoire : la peinture. En 1998 elle remporte le prix Jeunes Talents Loir-et-Chériens
Alleluia Pastaga
Au fil des ans, la musique s'affine, les distances se prennent, le sourire éclaire la poésie des textes,contemporains, éternels, tragiques et drôles. Les mots dansent et s'entrechoquent : le charme agit !
En 2003, la première scène des Copains d’abords à Salbris (41) où elle chante son mal de vivre dans "le meilleur des mondes", puis les radios, festivals, salles de spectacles… Emouvante et sarcastique, elle chante le mal de vivre dans "le meilleur des mondes". Education, religion, armée, politique, médias : rien n'est épargné ...
Ô toi le jeune
En février 2004, elle enregistre «Ma liberté» en live, puis les premières parties de Karpatt, des Vendeurs d’Enclumes, Les blaireaux, Loïc Lantoine, Benoit Dorémus, Florent Vintrignier, Volo, As de Trèfle, Eric Toulis, Shaman, Rue de la Muette, Dick Annegarn…
En septembre 2008, elle coproduit avec Aria Prod son premier album 14 titres «Silence» salué par le Prix SACEM et bénéficie de l’aide à l’autoproduction. Pour cet opus elle s’entoure de Christophe Marozzi, François Pierron, Jean-Philip Steverlynck, Christian Pillemy, Al Delort, Laurent Coudurier et Mireille Scalone.
François Pierron participe à l'album avec sa mémère
Juste une seconde
Mon fagot
Triste Rond
T'es chiante
Silence
Carabine en bois - en live
Pourquoi ?
En 2010, elle participe à l’échange Franco-Québécois «le Grand 8» où elle fait la rencontre d’un auteur compositeur interprète lyonnais : Pierre Antoine.
Anael Miller et Pierre Antoine
Anael & Pierre parlent de la chanson "La chanson pour nous est devenue un exutoire, un outil pour se faire entendre et comprendre. Nous ne pouvons pas vivre sans musique, sans écriture… une émotion, une colère, un gros chagrin et tu te surprends à ressortir un vieux disque parce qu’il te résume en une chanson ce que tu ressens, là, maintenant… A prendre ta guitare et à commencer à griffonner le début d’un refrain sur trois accords …cette musique est une urgence, un besoin… elle est vitale ! Elle vaut bien tous les psys du monde, toutes les plaquettes de xanax… et bien certaines bouteilles de rouge ces soirs de vagues à l’âme… La chanson c’est notre phare, notre bouteille à la mer, notre façon d’exister. C’est notre beau temps ou notre tempête, c’est notre liberté."
C’est le 8 septembre 2010 qu’Anael Miller et Pierre Antoine se rencontrent à Montréal dans le cadre du Grand 8 Franco Québécois.
De retour en France, ils écrivent leur premier Duo et le chante pour la première fois au Train Théâtre de Valence.
D’autres textes arrivent et il devient évident d’enregistrer.
En 2011, le 7 titres «Profil Bas» voit le jour avec un concert appelé «Le Temps d’être».
Profil Bas
En clair
Miller et Antoine : 1 + 1, 2 ans après le Grand 8 Ajouté par Michel Kemper le 6 juillet 2012. Il aura suffit d’un Grand huit, celui de 2010, pour qu’ils tournent manège. Elle, Anael Miller ; lui, Pierre Antoine, embarqués tous deux il y a peu dans cette formidable rencontre de jeunes chanteurs qu’est le Grand huit, opération qui voit des artistes québécois et d’autres français (des rhônalpins) échanger leurs pratiques et expériences, travailler et créer ensemble puis se produire ainsi devant leurs publics respectifs.
Il y a presque dix ans que Pierre Antoine se produit sur les scènes lyonnaises et ailleurs, multipliant les formes d’interventions artistiques. Son univers est fait de portraits, de bribes de vie ravies au quotidien. Et d’amour… Première maquette en 2008 et le prix découverte de la salle A Thou bout d’Chant, à Lyon, qui en précède d’autres. Jusqu’à ce Grand Huit franco-québécois, entre Montréal et Lyon, dirigé tant par François Guy au Québec que par Fred Radix en France…
Anael Miller aime tout autant brosser de touchants portraits, mais pas que. « La frimousse est jolie, la voix délicate, carrément enjôleuse, mais ne vous y fiez pas. Le fiel fait fi du miel et la dame n’y va pas par quatre chemins pour décrire ce Putain d’monde » écrivais-je sur Chorus à la sortie de son premier album (pris de la Sacem), notant au passage la parenté artistique entre elle et Renaud Séchan.
Voici donc que ces deux-là unissent leurs chansons sur un disque, Profil bas, sur le spectacle qui suit aussi. Et c’est un plaisir, une fraicheur bien venue, une réussite, l’addition, la conjugaison de deux jeunes voix : « deux présences, deux regards qui se rejoignent pour nous peindre avec sincérité, justesse et émotion, un portrait contestataire du monde d’aujourd’hui » lit-on sur la bio. Pour l’heure, ce n’est qu’un sept titres, frustrant donc tant il est vrai qu’on en demande plus, mais le duo existe qu’il nous faut à présent découvrir sur les routes, avec à leurs côtés le multi-instrumentiste Christian Pillemy (par ailleurs réalisateur de cet album) et l’accordéoniste Christophe Marozzi.