Un spectacle fondé sur les chants. Les artistes s'échangent des chansons, pour chacun d'eux, la chanson qui a été le déclic, qui a fait d'eux, un artiste, un chanteur, un musicien. A travers cet échange de chansons-déclic, ils se constituent un répertoire de 22 chansons, avec des musiciens français et marocains, pour mettre en valeur la relation exceptionnelle qui unit la culture française et la culture marocaine. La rencontre dure 2 semaines au Maroc et aboutit à 3 concerts, le 15 mars 2013 à El Jadida, le 16 mars à Meknès, et le 17 mars à Rabat. 
 
9 mars 2013
Au printemps 2013, 11 représentants français de la très créative scène chanson française partent à la rencontre de leurs «homologues» marocains. Pendant quelques jours, dispersés dans tout le Maroc, ces drôles de couples vont participer à un petit jeu musical : apprendre à l’autre une chanson «fondatrice», l’un de ces souvenirs-repères sans lesquels on n’aurait peut être jamais songé à devenir chanteur.
Onze concerts en duo, intimistes et simultanés, viennent conclure cette séquence. Les 22 chanteurs et chanteuses se retrouvent ensuite pour travailler sur la scène d’un grand théâtre marocain, entourés d’un orchestre et dirigés par un duo d’arrangeurs confirmés.
La mémoire subjective de 22 créateurs issus des deux côtés de la méditerranée sont le thème et la matière première de cette création franco-marocaine totalement inédite, « photo de famille » événementielle et spectaculaire.
 
Adresse :Salle Laaraj Jelloul
Entrée derrière l'église par la place du 9 juillet
Oujda
Maroc

 
 
 
 
 
 
 



 

Loïc Lantoine se rend au Maroc, accompagné de son copain punk Karim Arab.
Pour la participation à cet échange, il apporte "A la claire Fontaine" qu'il chante aussi sur scène, avec son groupe.

Version scène française, qui s'enchaîne avec "Mauvais ouvrier" à Nantes.


Version duo avec Karim Arab, en janvier 2014, à Chartres
 
Sur le temps de l'évènement "Je me souviens", Loïc Lantoine forme un duo chanté avec Ilyasse El Othmani. Karim Arab est aussi de la partie avec sa guitare.
Loïc Lantoine, Ilyasse El Othmani, et Karim Arab


Extrait de "Pas la peine de crier"
Marie Richeux : Comment vous les avez apprises vous ces chansons ? Comme ça ? 
Loïc Lantoine : C'est des chansons qu'on a le sentiment d'avoir toujours connu. Comme on dirait "A la claire Fontaine" ou des choses comme ça. Des chansons qu'on a toujours connu, mais des chansons qu'il faut apprendre à réécouter. Je m'amuse, avec beaucoup de fierté,  à reprendre "à la claire Fontaine" qui est une chanson que je connaissais pas justement. 
MR : Tellement belle
LL : Oui, mais j'ai su ça à trente ans qu'elle était belle, parce que voilà, je l'ai massacrée à la flûte avant d'écouter ce que ça racontait. C'est une chanson qui a voyagé, là aussi, c'est une chanson populaire, elle a servi à plein de choses, y'a eu pleins de paroles différentes, elle a servi parfois à faire passer des infos, elle a été le premier hymne du Québec, faut imaginer les gros bucherons qui descendaient le Saint Laurent en chantant à la Claire Fontaine ...
MR : ... et qui disent "il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai" ... c'est quand même très incroyable ...
LL : Oui, c'est une chanson magnifique ! Et parfois, on les a tellement en tête qu'on ne s'arrête pas dessus pour les écouter.  Alors qu'effectivement, c'est une des chansons d'amour les plus pures que j'ai jamais entendues. 
 

Version échange franco-marocain, duo de
Loïc Lantoine  avec Ilyasse El Othmani,
interview des 2 chanteurs à la fin.
 


Ilyasse El Othmani (2Gunz), rappeur, apporte "Inch Allah" d'Adamo.
 
Inch Allah
 
J'ai vu l'orient dans son écrin
Avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière
 
Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché
 
Ne vois-tu pas humble chapelle
Toi qui murmures : "Paix sur la terre"
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu : "Danger frontière" ?
 
Le chemin mène à la fontaine
Tu voudrais bien remplir ton seau
Arrête-toi Marie-Madeleine
Pour eux ton corps ne vaut pas l'eau
 
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
 
Et l'olivier pleure son ombre
Sa tendre épouse son amie
Qui repose sur les décombres
Prisonnière en terre ennemie
 
Sur une épine de barbelés
Le papillon guette la rose
Les gens sont si écervelés
Qu'ils me répudieront si j'ose
 
Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel
Toi qui te trouves où bon te semble
Sur cette terre d'Israël
Il y a des enfants qui tremblent
 
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
 
Les femmes tombent sous l'orage
Demain le sang sera lavé
La route est faite de courage
Une femme pour un pavé
 
Mais oui j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'entends toujours ce requiem
Lorsque sur lui je suis penché
 
Requiem pour six millions d'âmes
Qui n'ont pas leur mausolée de marbre
Et qui malgré le sable infâme
On fait pousser six millions d'arbres
 
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah

 
Il la chante en duo avec Loïc Lantoine, un Inch Allah contre une claire fontaine.

 
Suite à ces concerts, c'est l'orchestre national de jazz qui était attendu, avec Daniel Yvinec, l'arrangeur de "J'ai changé".


 
Reportage sur France 24, au Maroc.

2 vidéos reportage







Ilyasse El Otmani et Loïc Lantoine en répétition, sur "A la claire Fontaine"





L'évènement à radio RFI

Emission : LA BANDE PASSANTE
Spéciale rencontres franco-marocaines
Par Alain Pilot
 
Partie 1
Les scènes musicales françaises et marocaines chantent leurs premiers émois musicaux, création inédite. Je chante, parce qu’un jour...  j’ai entendu chanter.
7 mars 2013, 11 artistes notoires de la chanson française sont partis à la rencontre de leurs homologues marocains. Pendant trois jours, dans 11 villes de l’Institut français du Maroc, ces drôles de couples ont participé à un petit jeu musical : s’apprendre mutuellement « leur » chanson déclic : « Si je chante, c’est parce qu’un jour j’ai entendu… ». La mémoire est défaillante, les souvenirs de mauvaise foi, mais peu importe. Sur ces premiers émois, on a rêvé de tout, peut-être même de chanter un jour. Reportage sur place à El Jadida, coulisses, répétitions… Le tout sous la houlette de la contrebassiste-chanteuse française Sarah Murcia.
[Archive partie 1]


 
Partie 2
Depuis El Jadida
Suite de cette « Bande » spéciale franco-marocaine depuis El Jadida, onze concerts en duo, simultanés ont conclu cette séquence, le 9 mars 2013.
Les 22 chanteurs et chanteuses se retrouvent ensuite pour travailler avec un orchestre sur la scène du théâtre d’El Jadida, sous la direction de l’arrangeuse Sarah Murcia.
La mémoire subjective de 22 créateurs des deux côtés de la Méditerranée est le thème et la matière première de cette création franco-marocaine totalement inédite. Trois concerts « photos de famille », événements donnés à El Jadida, Meknès et Rabat, terminent cette séquence.
« Je me souviens » de demain : Loin d’être la fin d’une histoire, ce projet ambitionne d’être l’enfance de nombreuses chansons restant à écrire…
[Archive partie 2]


 
Partie 3
 « Bande » spéciale rencontres franco-marocaines, avec la retransmission du concert du 15 mars 2013 à El Jadida, avant ceux du 16 mars à Meknès, et du 17 mars à Rabat.
 Mise en scène et narration : Ghassan El Hakim et Nicolas Martel
 Direction musicale et arrangements : Sarah Murcia.
 
Les Duos :
 Jeanne Aded / Anass Med El Issmael

Alice Lewis / Soukaina Fahsi
 Camélia Jordana / Oum
 Nicolas Jules/ Djette Cathy et Soultana
 Pascal Danae / Karima El Maloumi
 Franck Monnet/ Soufiane Mazin
 Fred Poulet / Mehdi K-libre
 Seb Martel/ Amine et Fatine Sordo
 Kid with no eyes / Yasmine Madjour
 François Marry (du groupe François and the Atlas Mountains) / Haj Tissa
 Loic Lantoine/ Ilyasse El Othmani.

[Archive partie 3]

 
Partie 4
Suite et fin de «La Bande» spéciale depuis El Jadida, avec la retransmission du concert des artistes invités à ces rencontres franco-marocaines par l’Institut Français du Maroc.

L’Orchestre de la création à El Jadida :
 Thomas de Pourquery (saxophones, voix)
 Werner Hasler (trompette, éléctronique)
 Franck Vaillant (batterie)
 Yacir Rami (oud)
 Sarah Murcia (contrebasse, claviers).

[Archive partie 4]


Partie 5
Le meilleur de ces rencontres franco-marocaines  sous l’intitulé « Je me souviens », les chansons choisies sont notamment :

« Et moi et moi et moi » Jacques Dutronc par Fred Poulet.
 « Pour que tu m’aimes encore » de Céline Dion par Amine et Fatine Sordo
 « Ma préférence » Julien Clerc par Seb Martel
 « La robe et l’échelle » de Francis Cabrel par Anass Med El Issmael
 « A mourir pour mourir » de Barbara par Jeanne Added
 « Until » de Sting par Yasmine Madjour
 « Redemption song » de Bob Marley par Kidwithnoeyes
 « Peace frog » The Doors par Alice Lewis
 « Ya Belarej » par Chouiab Ben Dagha et Soukhaina
 « Parle plus bas » de Dalida par Soufiane Mazin
 « Quand j’étais chanteur » de Michel Delpech par Franck Monnet
 « Je te promets » de Zaho par Karima El Maloumi.

[Archive partie 5]



Partie 6
Le meilleur de ces  rencontres  franco-marocaines sous l’intitulé « Je me souviens ».
 Les chansons choisies sont notamment :
 
« C’était l’hiver » de Francis Cabrel par Pascal Danaë
 « Inch Allah » d’Adamo par Ilyasse El Otmani (2gunz)
 « A la claire fontaine » par Loïc Lantoine
 « Parce que » Charles Aznavour par Camélia Jordana
 « Vous faites partie de moi » de Joséphine Baker par Oum
 « A rose is still a rose » d’Aretha Franklin par Soultana
 « Il se passe des choses» de Brigitte Fontaine par Nicolas Jules.

[Archive partie 6]



 


Je me souviens - On se souvient 






















































 
 
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