"S'il vous plait d'appeler ça une batterie, alors appelons ça un batteur ! En ce qui me concerne, j'y vois un laboratoire à bêtises et à poésie" (Loïc Lantoine)
Le professeur Thomas expérimente des sons sur sa batterie, à la vibraphonette ou à l'harmonica.
Thomas FIANCETTE : Musicien-compositeur né le 9 Avril 1975 au Mans.
*Fréquente deux écoles de Jazz dirigées par Philippe DUCHEMIN et François MICHAUD. *Composition pour le Théâtre : « La nuit remue » avec René GOUZENNE. *Enregistre deux disques avec Tue-Loup et Thomas BELHOM. *Compose et interprète la bande son pour un long-metrage « ROAD KILL MOVIE ». *Enregistre avec Tue-Loup, (sorti début 2008). Mastering en cours pour la bande son de « ROAD KILL ». *Joue avec Agnès et Joseph DOHERTY pour leLangston HUGUES Project.
The Langston Hughes project est une mise en lumière des poèmes de Langston Hughes, sous forme d'un concert qui combine musique, poèsie et marionnettes électroniques dans une expérience ou l'on écoute les images pour voir la musique.
Langston Hughes (1902-1967) poète afro-amèricain qui a porté un regard singulier sur sa communauté et son territoire (de Harlem au Sud profond) . Ses poèmes sont autant de chroniques qui dressent le portrait d'un peuple dans ses espoirs et sa réalité, ils dépassent les questions raciales pour s'adresser à l'esprit de tous avec force et sensibilité .
Les compositions musicales de Joe Doherty (1967- ) et leur interprétation (Joe, Agnès et Thomas) sont un voyage aux racines du Rock à la croisé du Folk et de la Country où le Blues régne en maitre
Dans ce grand théâtre des mots où la musique construit l'espace, des marionnettes électroniques vont s'animer et transporter la poèsie dans le présent par delà les notes là où l'experience commence... (animação)
Les vidéos ne sont plus visibles. Restent les musiques écrites par Joseph Doherty.
J'ai connu des fleuves: J'ai connu des fleuves anciens comme le monde et plus vieux Que le flux du sang humain dans les veines humaines. Mon âme est devenue aussi profonde que les fleuves.. Je me suis baigné dans l'Euphrate quand les aubes étaient neuves. J'ai bâti ma hutte près du Congo et il a bercé mon sommeil. J'ai contemplé le Nil et au-dessus j'ai construit les pyramides. J'ai entendu le chant du Mississippi quand Abe Lincoln descendit A la Nouvelle-Orléans, et j'ai vu ses nappes boueuses transfigurées En or au soleil couchant. J'ai connu des fleuves: Fleuves anciens et ténébreux. Mon âme est devenue aussi profonde que les fleuves.
Langston Hughes
Dream Variations
To fling my arms wide In some place of the sun, To whirl and to dance Till the white day is done. Then rest at cool evening Beneath a tall tree While night comes on gently, Dark like me -- That is my dream ! To fling my arms wide In the face of the sun, Dance ! Whirl ! Whirl ! Till the quick day is done. Rest at pale evening... A tall, slim tree... Night coming tenderly Black like me.
Langston Hughes, tiré de The Collected Poems of Langston Hughes (1944)
My People
The night is beautiful So the faces of my people. The stars are beautiful, So the eyes of my people. Beautiful, also, is the sun. Beautiful, also, are the souls of my people.
“Il y avait une fois, Près d'un village un peu perdu, un château sinistre Où demeurait un seigneur dont la peau était à ce point Couverte de poils qu'on ne savait plus trop s'il était Homme ou bête...”
Fin connaisseur de la tradition orale, des Contes du temps d'avant Perrault, Jean-Jacques Fdida dépoussière nos classiques pour mieux en révéler saveur et face cachée. On redécouvrira ici, avec frisson et bonheur, l'histoire haletante de la septième épouse de Barbe bleue. Une héroïne d'une beauté à faire pendre les mâchoires et qui parvient toute seule à déjouer les diableries de son monstrueux mari. Philippe Gelda a composé pour ce texte une musique tout en clair-obscur, aux rythmes tour à tour souples et en rupture, offrant un bel écrin aux deux interprètes qui traversent le récit avec surprise et délice, le parsemant de véritables tableaux musicaux qui attirent et retiennent les auditeurs au plus profond du conte. Cette formule de concert avec narration est aussi l’occasion pour les enfants d’entendre, souvent pour la première fois, du piano acoustique et des percussions joués en direct.
Auteur : Jean-Jacques Fdida Avec : Clara Girard et Thomas Fiancette Mis en musique : Philippe Gelda
Thomas Fiancette, Philippe Gelda et Manu Galure./Photo DDM, Frédéric Charmeux
Thomas Fiancette a remplacé Eric Lareine dans la dernière ligne droite mais le « Cabaret Gogol » reste d'actualité au Bijou, avec toujours Manu Galure et Philippe Gelda en siphonnés magnifiques. Explications, forcément elliptiques (voir épileptiques) de M. Galure, qui tient à garder un maximum de surprises sous son chapeau pointu. Comment s'est élaboré le spectacle ? Chacun apporte un numéro, une idée de chanson qu'on va transformer ensemble en version piano-contrebasse-batterie. C'est une espèce de magma de choses tordues, qu'on espère drôle. Le parti pris est de faire rire les gens. Musicalement, qu'elle est l'ambiance ? On peut parler de montagnes russes, d'un programme qui va de Bach à Clayderman (on va vraiment jouer du Bach et du Clayderman !). On mélangera des choses à nous et beaucoup de trucs cherchés à droite, à gauche. Et il y aura des invités tous les soirs, comme Emilie Perrin (du Duo Parleur), Wally, Emilie Cadiou, etc. On leur a commandé du « gogol » mais sans qu'ils sachent vraiment ce que nous-mêmes avons préparé. C'est quoi être « Gogol » ? Il y a l'idée de dinguerie, bien sûr, mais rien à voir avec le mot mongolien. Figurez-vous que gogol est un nombre, un peu débile, avec un « 1 » et 100 zéros derrière. C'est aussi un acronyme approximatif de Galure, Gelda et Lareine. Et enfin, Gogol est un grand écrivain. Notre « Cabaret » est un mélange de tout ça : folie des grands nombres et des grands espaces.
Un trio d'artistes toulousains pour un spectacle insolite./ Photo DR.
SPECTACLE
Manu Galure, Thomas Fiancette et Philippe Gelda, trois chanteurs et musiciens toulousains, ont imaginé un spectacle insolite intitulé « Le Cabaret Gogol ».
Dans le plus grand secret, les artistes préparent des chansons oubliées, des tours de cochons, des reprises improbables, des farces étonnantes… Ils invitent un magicien, un Monsieur Loyal, des chanteurs… Le tout pour étonner, réserver de vraies surprises au public. Ce « Cabaret Gogol » s'installe dans la petite salle de l'avenue de Muret pour trois soirs en décembre et deux autres au mois de janvier. Auteur, compositeur et interprète, Manu Galure a signé un deuxième album baptisé « Vacarme ».
Création musicale contemporaine Concert d'ouverture du nouveau duo "DUOTOCHTONE" avec Thomas Fiancette : batterie, percussion, flûte traversière, clariflûtes Guillaume Roussilhe : hautbois, cornemuse, saxiflûte, clarinettes, tuyaux, fifre, chant, idiophones
Une route mille fois empruntée, un paysage mille fois traversé et pourtant un pays encore inconnu, un territoire illimité…... des musiques de vent, de grottes, de pierre, de nuit, de ruisseau, de rivière, de forêt et de clochers de village…... un voyage touristico-initiatique ou un prétexte pour aller rendre visite à sa grand-mère
Thomas FIANCETTE : Musicien-compositeur né le 9 Avril 1975 au Mans. Fréquente deux écoles de Jazz dirigées par Philippe DUCHEMIN et François MICHAUD. Joue avec « MAM TRIO », tournées en Europe, Canada et Afrique. Composition pour le Théâtre : « La nuit remue » avec René GOUZENNE. Enregistre deux disques avec Tue-Loup et Thomas BELHOM. Compose et interprète la bande son pour un long-metrage « ROAD KILL MOVIE ». Enregistre avec Tue-Loup, (sorti début 2008). Mastering en cours pour la bande son de « ROAD KILL ». Joue avec Agnès et Joseph DOHERTY pour le Langston HUGUES Project. Sortie du disque "Le Lac de Fish" avec Tue-Loup. GUILLAUME ROUSSILHE Né en 1973 à Cahors, il commence le saxophone à l’âge de 10 ans. l se tourne très tôt vers le jazz, les musiques improvisées et le jazz-rock pour enfin découvrir les musiques traditionnelles. Il s’initie au fifre et aux cornemuses dans le département du Lot, au sein de l’AMTPQ auprès de Xavier Vidal et Jacques Martrès et aux instruments en roseau (flûtes et clarinettes) ainsi qu’à leur fabrication auprès de Jean-Pierre Lafitte et l’association TRIOC à Toulouse. Il obtient un DEM option musique traditionnelle avec l’ENM de Rodez et un premier prix de cornemuse (chabrette Limousine) au concours international du festival de Saint-Chartier. Musicien poly-instrumentiste, spécialisé dans les instruments à vent, il joue dans différentes formations de musiques traditionnelles et de musiques du monde et participe à divers projets de création musicale. Il mène actuellement, au sein de l’Adda du Lot une activité d’enseignant en musique traditionnelle dans le département. Elaboration du DuoToctone avec Thomas Fiancette.
Conçu et interprété par Emilie Cadiou (accordéon, chant), Thomas Fiancette (guitare, banjo, batterie, objets sonores) et Timothée Hateau (ombres animées)
Les ombres sauvages Cave Poésie René-Gouzenne
Le petit soldat d'ombres et le poussin monté
Publié le 26 Septembre 2011
La Cave Poésie accueille jusqu'à la fin de la semaine, aux confins de ses voûtes enfouies, Les ombres sauvages d’un trio pas comme les autres. Ni vraiment musique, ni vraiment théâtre, ni vraiment chansons, ce spectacle réunit tout à la fois dans un subtil mélange d’énergies. Un pays de miniatures sur grand écran, de mots savamment triturés, de sons explosifs. Au regard enfantin de Thimotée Hateau se dévoile l’étrange absurdité d’une poésie du désordre née des mots et des notes d'Emilie Cadiou et Thomas Fiancette.
"Je me rue pêle-mêle dans mes désirs tranquilles" Le spectacle débute, justement, par les chansons d’une Emilie Cadiou accompagnée de son accordéon toujours pas dévoré, Thomas Fiancette ponctuant l'ensemble avec un son de guitare proche d’une country à la Ennio Morricone. Un arbre pleure de piqûres médicales, des mots crachent une pléthore d’ordres et prennent le dessus sur les idées. Puis l’atmosphère se relâche, la fluidité de l’eau voit naître des poissons et leur univers d’algues, une oie préfère migrer vers la neige à contre-courant des lois, défiant la logique. La chèvre-araignée se révèle monstre issu d'on ne sait quelle folie génétique. Ce ne sont qu'atmosphères sonores créées par les peaux de la batterie où roule une petite voiture, des valises pleines de bidouilles susceptibles de créer des bruits singuliers. Chacun, expert dans son domaine, exploite ses capacités jusqu’au trognon. Ainsi Thomas Fiancette joue-t-il du banjo, d'une sorte de clarinette et de la guitare avec sa simultanée batteuse. L’écran, lui, propose les roues d’un étrange horlogerie, de petits soldats en fête montés sur des poussins, des décors de natures sauvages et fantastiques. Ce sont les morts, qui ressurgissent au quatorze juillet pour saluer l’andouillette suprême au garde-à-vous sur fond de valse guinguette.
"Des os extrêmement secs se réveillent et revivent" On l’aura compris, l’homme n’est pas l’idole de ce spectacle ; sa bestialité, ses paradoxes, ses désirs toujours plus exigeants lui font de l’ombre. Les textes de Norge, de Michaux, de Fabrice Pinte, de Cadiou ou Fiancette eux-mêmes traitent de la volonté inconsciente d’accéder à l’éternité, de lutins, de canif ou d’Elsa la mouche. Bref "les idées croassent", comme dans le monde d’un jardin irréel. "Nous partons du postulat que les mots sont des outils qui travaillent la langue comme les outils travaillent la terre, construisent toutes sortes de formes pour finalement les déconstruire. Images, sons, musiques, chants et mots se mettent ici au service du cycle ininterrompu et imparfait de la vie." L’imaginaire des trois protagonistes fusionne avec le respect de cette volonté énoncée au tout début, dans un méli-mélo d’une richesse presque obèse. C'est un tissu dont l’image de fin laisse apprécier le lien noué entre les disciplines artistiques, par ce rouleau de scotch qui crée la passerelle symbolique (mais très réellement collante) entre notes, images et mots. Loin de l’illustration narrative des chansons interprétées – jouées, jusqu'au sens théâtral – par Emilie Cadiou, Thomas Fiancette se place dans une réelle dimension plastique, en lien étroit avec le travail visuel de Timothée Hateau. Et en dépit du fait qu’une concentration normale ne peut pas tenir compte du flot ininterrompu de surprises en tout genre sans cesse proposées, que les yeux et les oreilles se balancent de gauche à droite, l’unité est présente et l’on reçoit cette création d’un bloc, ébahi comme devant les merveilles d'un cabinet de curiosités. Les ombres sauvages : un spectacle aux sensibilités multiples dans un univers déglingué de poésie. Délectables.
Alain Pilot : ... ce troisième album que vous nous présentez, non plus en duo avec votre contrebassiste François Pierron, mais en combo rock. C'était la suite logique des choses ? Loïc Lantoine : Je maîtrise pas les affaires de logique en ce qui concerne mon métier parce que, le temps passant, j'ai plus l'impression d'être un importeur, ......... mais en tout cas un accidenté de la route, ça c'est certain. Les gens avec lesquels j'travaille aujourd'hui sont des bonshommes avant d'être des musiciens et l'esthétique qui s'dégage de c'qu'on a fait, c'est leur trajet différent à eux. ...... on a notre batteur, notre professeur (Thomas Fiancette) qui est un inventeur, qui touche un peu à tout,......On avait, avec François, l'envie d'etoffer l'affaire, .........
Thomas Fiancette commence à jouer sur scène avec Loïc Lantoine début 2011. Il enregistre pour la première fois sur l'album "J'ai Changé" où il fait alors partie intégrante du groupe.