La Grosse Bite à Dudule est une chanson paillarde.
Couplets
Les couplets sont une parodie de rengaine mélodramatique. Ils ne contiennent rien, ou presque rien, d’égrillard. Texte et musique ont le charme suranné du parler populaire « d’avant-guerre », les accents aigres-doux de la complainte faubourienne.
Premier couplet Le premier couplet met en scène un bonheur ouvrier tout simple.
Ils étaient deux amants Ils s’aimaient tendrement Ils étaient contents Et du soir au matin Ils allaient au turbin Le cœur plein d’entrain À l’atelier les copin’ disaient Pourquoi qu’tu l’aim’ tant ton Dudule Il est pas beau c’est une crapule Mais elle gentiment répondait V’z’en fait’ pas les amies Moi c’que j’aime en lui
Variante
Ils étaient deux amants Qui s’aimaient tendrement Ils étaient heureux […] À l’atelier ses copin’ lui disaient Pourquoi qu’tu l’aim’ ton Dudule Il est pas beau il est mal fait Mais elle tendrement répondait Z’en fait’ pas les amies Moi c’que j’aime en lui
Autre variante
Ils étaient amoureux Ils s’aimaient tous les deux Ils étaient heureux Chaque soir, chaque matin […] Z’en fait’ pas tagadagada Les amies tiguidiguidi
Deuxième couplet
Si tout est rose dans le premier couplet, les choses virent vite au noir dans le deuxième.
D’abord ça tourna rond Après c’était moins bon Il lui mit des gnons
Et les conseils avisés des copines (Pourquoi qu’tu l’tues pas ton Dudule ?) restent sans effet.
Troisième couplet
Fort heureusement, alors que l’héroïne se trouve au plus profond de la déprime, tout finit par s’arranger.
J'étais seule un beau soir, J'avais perdu l'espoir, Je broyais du noir; Mais voilà que l'on sonne,
Chaque couplet comporte douze vers hétérométriques : deux demi-alexandrins, un vers de cinq syllabes, deux demi-alexandrins, un vers de cinq syllabes, un (rarissime) ennéasyllabe, trois octosyllabes, un demi-alexandrin, un vers de cinq syllabes. Il a recours à cinq rimes — sans souci d’alterner masculines et féminines —, selon le schéma AAA BBB CDDC EE. Couplet long, il se chante sur un air de musette, dont le rythme ralentit vers la fin, pour exacerber le plaisir de l’attente…
Refrain
La chanson est bâtie sur un contraste entre des couplets à peine allusifs et l’irruption d'un refrain aux paroles crues, qui surprend d’autant que c’est une jeune femme naïve et touchante qui est censée s’y exprimer.
C’est la grosse bite à Dudule, J’la prends, j’la suce, elle m’encule, Ah ! les amis, vous dire que c'est bon Quand il m’la carr’dans l’oignon. C’est pas un’ bite ordinaire Quand il m’la fout dans l'derrière, Je m’sens soudain, toute remplie Du cul jusqu’au nombril. Ah Dudu-ule !
Dans la culture populaire
Dans l'album BD Les Bidochon en voyage organisé, les groupes de touristes français visitant un pays de l'Est se reconnaissent à distance grâce à la chanson, et fraternisent.
Une reprise acoustique de la chanson est interprétée par Jean-Marie Bigard dans le film Le Missionnaire (2009).
C'est une des chansons préférées de Loïc Lantoine qui la cite à chaque concert avant d'encascader un Manneken Piss.
Le 27 avril aux 3 baudets, par exemple, une fois encore, on lui interdit l'improvisation à cause de Dudule. Y'a que le Manneken Piss qu'a tous les droits, ........ mais alors ce jour là, il a vraiment eux tous les droits ....
Chanson poétique ... La bite à Dudule
Il était deux amants Qui s'aimaient tendrement; Ils étaient heureux Et du soir au matin Ils allaient au turbin, Le coeur plein d'entrain. A l'atelier, les copines lui disaient: "Pourquoi tu l'aimes tant, ton Dudule ? Il est pas beau, il est mal fait"; Mais elle, tendrement, répondait: "Z' en faites pas, les amies, Moi c' que j'aime en lui."
Refrain
"C'est la grosse bite à Dudule, J' la prends, j' la suce, elle m'encule, Ah ! que c'est bon que c'est chaud, que c'est rond Quand il m' la cal' dans l'oignon C'est pas un' bite ordinaire Quand il m' la fout dans le derrière, De foutre et de merde elle est toute remplie Des couilles jusqu'au nombril, A Dudu-ule"
Ça devait arriver Ils prenaient tant leur pied, Qu'ils se sont mariés D'abord ça tourna rond Après c'était moins bon, Il lui mit des gnons. A l'atelier, les copines lui disaient : Pourquoi tu l'tues pas, ton Dudule ? Il t'a battue, il t'a cirée". Mais elle, tendrement répondait: "Z' en faites pas, les amies, Moi c' que j'aime en lui."
Refrain
J'étais seule un beau soir, J'avais perdu l'espoir, Je broyais du noir; Mais voilà que l'on sonne, Je n'attendais personne, Je reprends espoir Mon petit coeur se mit à faire boum-boum Si c'était là mon Dudule ? L'était pas beau, l'était mal fait Mais moi, tendrement, je l'aimais J'ouvr' la porte, j' tends les bras, Et qu'est-ce que je vois ?