La nouvelle

Auteur : Loïc Lantoine – Compositeur : François Pierron
 
D’un chagrin, j’ai fait un repos
Au coin de moi, je nous regarde
Et on a tout pour être beau
Même si le temps nous retarde
 
Humain, c’est joli après tout
On travaillera nos rencontres
Pour unir les sages et les fous
Lire la même heure sur nos montres
 
Alors c’est rien, c’est la fatigue
Si on a peur encore du noir
Si on se cache, si on s’endigue
Dès demain, on retournera voir
 
On peut bien pleurer dans nos bras
Hier on se serrait les poings
J’ai pas senti qu’il faisait froid
Je reviens vite les copains
 
C’est pas la fin, c’est une pause
J’ai toujours eu envie des autres
De sourire à celui qui ose
De fou rire au moindre des nôtres
 
C’est juste casser la gueule au monde
Je sais on fait jamais assez
Je sais on en a bouffé de l’immonde
Et puis après ça va passer
 
Laissez vos lumières allumées
J’ai besoin de vous souvenir
Et si ce soir je vais pleurer
Ben demain je va revenir




La Nouvelle le 1er mai 2014 avec Horse Raddish 
et Karim Arab lors de la fête de la soupe à Wazemmes

 
Décembre 2006 : Loïc Lantoine et François Pierron

Comment parvenez-vous à transposer l'univers intense de la scène sur le disque?

L.L. : On ne cherche pas à transposer . On a fabriqué autre chose. C'est une autre façon de travailler, que l'on a découvert au moment de l'enregistrement du premier album ( « Badaboum ). On essaye de recréer d'autres ambiances, sans recréer ce qui se passe sur scène, car c'est impossible.
F.P. : On commence déjà à rajouter de nouvelles chansons. On essaye déjà de bouger. L'album est un moment à part de création. Autant pour le premier album, on a eu plaisir à sortir de cette phase de création, que celui-là m'a donné envie d'en faire un suivant. En studio, il faut qu'on fasse de nouvelles chansons sinon on se fait engueuler (rires) L'album est un moyen de faire faire de nouvelles chansons aux chanteurs.(rires) C'est très agréable ensuite. J'adore le studio. Loïc a plus de mal avec le studio comme ce n'est pas la même énergie qu'à la scène. Il n'y a pas ce partage avec le public. Là, on essaye de s'imaginer, de se projeter.
L.L. : Si j'ai plus de mal, c'est sûrement parce que je ne suis pas instrumentiste. Je reproduis, j'essaye de retrouver l'émotion lorsqu'il joue. Ensuite, mon champ d'exploration est plus limité vu que je n'ai que six tons. Cette période fait progresser en allant dans le détail, de comprendre le fonctionnement rythmique par exemple.
 
 
Show case à la FNAC, le son est vraiment pas beau, mais bon, c'est une trace d'un petit concert public .... 26'19 de bonheur ....  ou pas ... 


 
 
A entendre ton discours, j’ai l’impression que la scène rythme ta vie ?
Bien sûr ! C’est mon boulot. C’est là où j’aime être. Après ça reste évidemment un travail à part, mais où j’ai l’occasion de faire n’importe quoi. C’est assez flatteur de voir des gens venir écouter ce que tu peux leur raconter. Cela peut paraitre même absurde d’écouter les délires d’un mec comme moi sur scène. Mais des deux côtés, on aime ça je crois.
 



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