Comment parvenez-vous à transposer l'univers intense de la scène sur le disque? L.L. : On ne cherche pas à transposer . On a fabriqué autre chose. C'est une autre façon de travailler, que l'on a découvert au moment de l'enregistrement du premier album ( « Badaboum ). On essaye de recréer d'autres ambiances, sans recréer ce qui se passe sur scène, car c'est impossible. F.P. : On commence déjà à rajouter de nouvelles chansons. On essaye déjà de bouger. L'album est un moment à part de création. Autant pour le premier album, on a eu plaisir à sortir de cette phase de création, que celui-là m'a donné envie d'en faire un suivant. En studio, il faut qu'on fasse de nouvelles chansons sinon on se fait engueuler (rires) L'album est un moyen de faire faire de nouvelles chansons aux chanteurs.(rires) C'est très agréable ensuite. J'adore le studio. Loïc a plus de mal avec le studio comme ce n'est pas la même énergie qu'à la scène. Il n'y a pas ce partage avec le public. Là, on essaye de s'imaginer, de se projeter. L.L. : Si j'ai plus de mal, c'est sûrement parce que je ne suis pas instrumentiste. Je reproduis, j'essaye de retrouver l'émotion lorsqu'il joue. Ensuite, mon champ d'exploration est plus limité vu que je n'ai que six tons. Cette période fait progresser en allant dans le détail, de comprendre le fonctionnement rythmique par exemple.
Show case à la FNAC, le son est vraiment pas beau, mais bon, c'est une trace d'un petit concert public .... 26'19 de bonheur .... ou pas ...
A entendre ton discours, j’ai l’impression que la scène rythme ta vie ? Bien sûr ! C’est mon boulot. C’est là où j’aime être. Après ça reste évidemment un travail à part, mais où j’ai l’occasion de faire n’importe quoi. C’est assez flatteur de voir des gens venir écouter ce que tu peux leur raconter. Cela peut paraitre même absurde d’écouter les délires d’un mec comme moi sur scène. Mais des deux côtés, on aime ça je crois.